Depuis quelques années, « l’oncle raciste » est à la presse et aux réseaux sociaux ce que le père Fouettard est aux contes pour enfants : un personnage fantasmagorique de Noël qui vous fait faire des cauchemars.
L’oncle raciste – avec ses variantes : homophobe, misogyne… – est immanquablement vociférant, vaguement éméché, sans doute ventripotent – car inutile de préciser qu’il ne turbine pas au quinoa -, parfois chasseur, souvent fumeur, et toujours « relou ».
Il n’a pas de filtre, il pose des questions gênantes, bref, il gâche les Noëls en famille, et Dieu sait si déjà on n’aime pas beaucoup Noël ni la famille. En tout cas, on tweete aussi sec le lendemain avec toujours beaucoup de succès les horreurs qu’il a proférées, qu’elles soient réelles ou inventées. Il n’est pas précisé si le chèque des étrennes que cet affreux bonhomme a glissé dans les petits souliers de chacun sous le sapin a été encaissé.
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