Ce samedi matin au cours d’une mission de l’opération Barkhane aux environs de Ménaka au Mali, deux nouveaux soldats français sont morts. Leur véhicule blindé léger (VBL) a explosé au contact d’un engin explosif improvisé. Cela porte à 49 le nombre de militaires tués au Sahel depuis 2013 dans les opérations Serval puis Barkhane.
En dépit des soins prodigués immédiatement par le secouriste du détachement, le sergent Yvonne Huynh et le brigadier Loïc Risser ont succombé des suites de l’explosion, indique l’armée de terre. Des moyens d’observation et de protection aérienne ainsi qu’une force rapide de réaction au sol ont aussitôt été déployés afin de garantir la protection des militaires touchés. L’attaque avait été rapportée, il y a quelques heures par des médias locaux mais pas confirmée par l’armée.
Une troisième soldat blessé
Un troisième militaire a été blessé annonce le ministère des Armées et l’Elysée. L’état de ce soldat est stable et son pronostic médical n’est pas engagé selon l’Etat-Major des Armées.
Par ailleurs le président Emmanuel Macron a transmis ses condoléances aux familles des militaires tués après avoir « appris avec une grande tristesse » la mort « en fin de matinée de deux soldats du 2e régiment de hussards de Haguenau», selon un communiqué du palais présidentiel de l’Elysée.
Semaine sombre pour l’armée française
Florence Parly, ministre des Armées, a souligné dans un communiqué « sa profonde tristesse à l’annonce de la mort au Mali du sergent Yvonne Huynh et du brigadier Loïc Risser ».
Les deux militaires faisaient partie d’un régiment dont les missions de renseignement sont indispensables à la conduite des opérations, précise le ministère.
C’est une semaine sombre pour l’armée française. En effet, lundi dernier, trois soldats avaient déjà été tués dans la zone des « trois frontières » (Mali, Niger, Burkina Faso). Le brigadier-chef Tanerii Mauri et les chasseurs de 1ère classe Quentin Pauchet et Dorian Issakhanian, qui appartenaient au 1er régiment de chasseurs de Thierville-sur-Meuse (Meuse), près de Verdun, effectuaient une mission d’escorte entre Hombori et Gossi, dans une zone frontalière du Niger et du Burkina Faso.
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