Le scepticisme par rapport aux vaccins n’est, dans son principe, qu’une variante du scepticisme par rapport aux médicaments. Ce dernier est très répandu, y compris dans les milieux scientifiques et médicaux et, s’il est vain de nier que le développement des médicaments – et des vaccins – a sauvé de nombreuses vies, il est dû à la vérité de constater que beaucoup de médicaments sont inutiles, soignent au prix « d’effets secondaires » pires que le mal, voire sont dangereux et, pour certains, létaux.
À la vérité est dû encore le constat que tout ce qui touche à l’expression d’opinions sur la santé publique en France est entaché d’arrière-pensées chez la plupart des intervenants: corporatisme des « soignants », gigantisme des budgets sociaux, monopole de la « Sécurité sociale », intérêts colossaux de l’industrie pharmaceutique (plus profitable que le pétrole, le luxe et les armements…), encadrement de la « recherche », esprit totalitaire de la « communauté scientifique », sensationnalisme de la majorité des médias, constituent un substrat de la transmission de l’information dans ce domaine qui doit naturellement conduire tout esprit libre ayant gardé sa capacité de critique à ne recevoir les flux transmis par les médias qu’avec la plus grande circonspection.
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