À la grande révolution culturelle prolétarienne est en train de succéder une révolution culturelle progressiste. Le prolétaire a cédé sa place tant convoitée d’opprimé aux minorités dites spoliées : sexuelles défendues par la mouvance LGBT, les racisés, par les indigénistes, les victimes du patriarcat blanc, par les féministes. La lutte qui soude et fédère la majorité de ces nuisances idéologiques est celle d’abattre un ennemi commun : l’homme blanc.
L’homme blanc doit donc être remplacé. À cet égard, la police de la culture autorisée impose un endoctrinement à sens unique. Une appropriation culturelle qui va systématiquement en faveur de ces minorités. Par exemple, l’arabe qui remplace le latin pour les origines de la langue de Molière. Au cinéma, le risque est faible de voir Dany Boon en Nelson Mandela, Gérard Jugnot en Martin Luther King ou Josiane Balasko en Rosa Parks. Par contre, l’origine africaine de Marguerite d’Anjou, d’Achille ou de Jules César ne fait plus aucun doute, à l’instar d’Omar Sy pour le collègue Knock ; vivement Sy en Sissi impératrice. Dans le jargon des valeurs républicaines, ce « blackwashing » se prononce « ernottisation » obsessive de l’espace audiovisuel et publicitaire, qui vient notamment contrecarrer la nauséabonde « zemmourisation » des esprits.
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