Par Gérard Leclerc
Un observatoire du décolonialisme et des idéologies identitaires vient de se constituer dans le cadre de l’université pour lutter contre une culture envahissante venue des États-Unis et s’attaquant aux fondements de notre civilisation. Une véritable résistance est en train de s’organiser.
Dans l’hebdomadaire Le Point de cette semaine, soixante-seize universitaires signent un véritable manifeste pour dénoncer une maladie qui s’est emparée de leur institution et met en péril les fondements mêmes de leurs disciplines : « Un mouvement militant entend imposer une critique radicale des sociétés démocratiques, au nom d’un prétendu “décolonialisme” et d’une “intersectionnalité” qui croit combattre les inégalités en assignant chaque personne à des identités de “race” et de religion, de sexe et de “genre”. » Ce mouvement nous vient des États-Unis, où depuis longtemps déjà il a suscité une véritable culture qui s’appuie d’ailleurs sur ce que George Orwell appelait une « police de la pensée » avec des procédés d’intimidation et même de chasse à l’homme.
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