Par Gérard Leclerc
Il nous est arrivé plusieurs fois ici d’évoquer une radicalisation idéologique qui tend à s’emparer de l’espace public et des médias. La véhémence du discours, lorsqu’elle rend compte de fortes convictions n’est pas forcément à proscrire. Elle devient difficilement supportable lorsqu’elle porte atteinte à un certain équilibre nécessaire à la paix sociale. J’évoquais récemment les oppositions à la célébration du bicentenaire de la mort de Napoléon qui atteignent, à mon sens, l’héritage culturel qui contribue à constituer la conscience d’appartenir à un même peuple, à une communauté historique. Il faut bien reconnaître qu’une véritable rage sévit en ce moment dans beaucoup de pays d’Occident, où l’on veut à toutes fins purifier la mémoire de tout ce qui ne correspond pas à une orthodoxie idéologique.
La suite