La question de l’écriture inclusive est devenue une cause militante pour certains secteurs de l’université et des luttes sociales. L’Assemblée nationale doit se saisir prochainement du sujet. C’est donc que le politique se doit d’intervenir pour trancher au nom de l’intérêt national lui-même.
Une proposition de loi visant à interdire ce qu’on appelle l’écriture inclusive dans les textes administratifs va donc être déposée à l’Assemblée nationale. Espérons que nos parlementaires seront à la hauteur d’un sujet qui n’est pas médiocre, car il touche au centre même de notre civilisation. La sauvegarde de notre langue, c’est beaucoup plus qu’une querelle d’école qui opposerait puristes et progressistes, anciens et modernes. C’est la médiation nécessaire pour que s’épanouisse une certaine qualité d’être et de partage entre hommes et femmes. J’irais même plus loin en parlant de qualité de cœur, car il est des élégances qui déterminent un art de vivre. Qualités d’être et de cœur qui ne sont pas seulement blessées par ladite écriture inclusive, mais aussi par toutes les formes de jargon que l’on nous offre trop souvent sous prétexte de science ou de précision conceptuelle.
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