Par Gérard Leclerc
La soirée des Césars qui devrait nous donner une image gratifiante du cinéma et de l’expression artistique s’est révélée être une véritable catastrophe. C’est d’autant plus grave que le milieu du spectacle entend donner le ton au pays tout entier.
Je n’ai pas eu l’infortune de regarder la cérémonie des Césars à la télévision. Je dis bien infortune, car ce que j’en ai lu le lendemain matin a bien failli gâcher mon humeur pour la journée. Quand même, en cette période où le cinéma en particulier et l’art en général sont en état de confinement total, on aurait aimé un autre spectacle qui nous aurait donné le désir de réouverture de toutes les salles de cinéma, en attendant les autres. Dépité, Gérard Jugnot pouvait déplorer : « C’est dommage parce que ce n’est pas ça qui va donner envie aux gens de retourner au cinéma. »
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