Ce jeudi 25 mars, le groupuscule d’extrême droite s’est introduit manu militari dans l’hôtel régional, à Toulouse. Une action qui a choqué jusqu’au sommet de l’Etat. Vieux groupe monarchiste, l’« AF » renoue avec sa stratégie du « chahut » de ses jeunes années.
Jeudi 25 mars vers 14 heures, huit militants de l’Action française (AF) ont brusquement fait irruption dans l’enceinte du conseil régional d’Occitanie, en pleine séance. Mais les agitateurs, membres de la section du Languedoc de l’« AF », n’ont pas eu le temps de faire grand-chose, stoppés par des agents de sécurité, avec lesquels ils en sont venus aux mains. Seuls deux, de noir vêtus, sont parvenus à forcer l’entrée de l’hémicycle. Leurs cris et slogans (« Action française ! ») interrompant quelques minutes l’assemblée qui se tenait dans l’hôtel de région de Toulouse. « La porte de l’hémicycle a été ouverte brutalement et j’ai vu mes agents de sécurité se battre avec des personnes de façon violente », a dénoncé sur Europe 1 la présidente de région, Carole Delga (PS), qui animait à ce moment-là la séance.
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