La tension vient de monter d’un cran au Mozambique, ancienne colonie portugaise, l’une des nations les plus pauvres au monde, avec la prise de la ville côtière de Palma, ce lundi 29 mars, par Ahlu Sunna wal Jamaa (ASWJA), groupe lié à l’État islamique.
Au-delà de l’inquiétude légitime, voilà qui pose au moins deux questions.
La première, c’est qu’en cette région déshéritée, des compagnies telles que le Français Total, l’Italien Eni et l’américain Exxon sont en train d’explorer des gisements gaziers à peu près aussi gigantesques que ceux du Qatar. Ce qui, vu ces enjeux économiques et stratégiques pour les décennies à venir, tombe plus que mal, sachant que cette nation, aux frontières issues de la colonisation portugaise et découpées en dépit du bon sens, oblige à faire cohabiter plusieurs ethnies rivales, certaines musulmanes, d’autres chrétiennes : entre 20 % et 40 % pour les unes, le reste pour les autres.
La suite