L’éditorial De Philippe Schneider (la Lorraine royaliste)
Plus d’un an de privation, de « dictature sanitaire » disent certains. Ce qui est sûr, c’est que notre pays, comme pratiquement le monde entier avec plus ou moins d’intensité, est touché par un « coronavirus » apparu en Chine en 2019. Cette épidémie n’est certes pas aussi importante que d’autres ayant touché le monde et notre pays dans le passé, mais ce n’est pas non plus une « simple grippe » un peu plus importante que généralement. Le nombre de morts – même si nous pouvons avoir des doutes sur les chiffres émis – est suffisamment important pour provoquer une réaction.
Le pouvoir français, comme d’autres, a réagi de manière plutôt désordonnée, ordonnant tout et son contraire, se contredisant souvent et encore aujourd’hui. A-t-il bien agi ? Je ne suis pas de ceux qui condamneraient systématiquement les actions du gouvernement. Je lui fait crédit d’avoir fait ce qu’il croyait utile en fonction des informations qu’il lui était données par des personnes dites « scientifiques » qui n’étaient peut-être pas aussi « indépendantes » que l’on croyait mais souvent – pas tous – liés à des « groupes pharmaceutiques ». Il semble même que le président Macron s’en soit aperçu, raison pour laquelle il semble de moins en moins suivre les demandes de ces « scientifiques », quelques fois médecins mais de ce genre de médecins plus proches des industries pharmaceutiques, des médias ou de groupes politiques que des malades qu’ils ne voient guère ou pas du tout !
Bien sur, nous pouvons considérer que notre gouvernement a fait preuve d’erreurs, mais quel pouvoir issu d’élections donc n’ayant ni expérience ni science de l’Histoire aurait fait autrement ? Par contre, nous pouvons juger sévèrement le fait qu’il profite de la situation pour faire passer des lois liberticides et anti humaines qui n’ont rien à voir avec la pandémie mais beaucoup avec leurs idées visant à détruire notre pays, notre civilisation. Que l’on songe qu’il est mis en avant la peur (bien cultivée) de la mort pour nous faire accepter de nombreuses suppressions de libertés et des contraintes économiques et « en même temps » il a la volonté de favoriser l’assassinat des enfants et l’euthanasie ! Là, c’est la mort en direct !
En ce qui concerne la crise que nous vivons, nous attendons des responsables politiques qu’ils en tirent les leçons pour qu’à l’avenir, nous n’en subissions pas des conséquences aussi néfastes.
Plusieurs points sont à étudier :
- Très mauvais état de notre système médical, en particulier hospitalier. Nous le soupçonnions depuis longtemps – déjà en 2002, nous manquions de lits (voir les titres de la presse à l’époque, les mêmes qu’aujourd’hui ! ) – et cela n’a fait qu’empirer d’années en année sous prétexte « d’économie budgétaire ».
- Bureaucratisation trop importante de notre système médical – mais c’est aussi vrai dans de nombreux domaines -. Il faut savoir supprimer les « procédures », « protocoles », « normes », surveillances centralisées dont nous souffrons et qui coûtent très chers.
- Pourquoi n’avons-nous pas cherché à soigner les personnes atteintes du COVID ? Des médicaments existent, des médecins ont proposé des procédures de soins. Certes, elles ne sont pas parfaites ni « homologuées » mais elles ont montré un certain succès dans une majorité de pays, guérissant des malades. En France, ce fut pratiquement interdit. Il est vrai que ces médicaments étaient très peu chers donc ne rapportaient rien aux laboratoires pharmaceutiques. Doit-on y voir une relation de cause à effet ? Ce serait gravissime et il faut le savoir.
- Notre désindustrialisation devient dramatique et notre dépendance vis-à-vis de l’étranger catastrophique.
- Fiasco total de l’Union Européenne dans tous les domaines, de dernier étant celui des vaccins. Heureusement pour eux, beaucoup de pays européens se débrouillent par eux-mêmes. Pas la France !
- Notre réponse à l’épidémie par des confinements plus ou moins importants. Était-ce bien nécessaire ?
Répondre à ces questions devrait être le devoir d’un gouvernement digne de ce nom. Mais, hélas, il est bien trop occupé à préparer les prochaines élections et ceci est vrai aussi pour les oppositions républicaines.
Et puis, Macron et ses soutiens n’ont –ils pas d’autres buts ? C’est Jacques Attali, il y a déjà fort longtemps, qu’il faudrait profiter d’une « pandémie » ou d’un autre problème du même genre pour établir un pouvoir mondialiste dominé par de grands groupes financiers et favoriser l’élimination des petites entreprises et des travailleurs indépendants, pas assez « dociles ». Le « forum de Davos » allait dans le même sens. Or, notre Président est un élève de Jacques Attali et un membre de ce « forum ».
La grave crise économique due à ces confinements qui menace comme les mesures liberticides vont accentuer le phénomène. Cela risque de n’aboutir à rien de moins que la disparition de notre pays. Sauf si cela fait enfin réagir les Français. Ajoutons – ce qui va dans le même sens – que les dirigeants Français et européens favorisent toujours l’immigration sauvage, ce qui ne fait qu’aggraver encore la situation.
Les « administrateurs » qui nous gouvernent ne sont pas des politiques, à peine de mauvais politiciens ! Pour sortir notre pays de cette crise sanitaire, économique, sociale, humaine – les conséquences psychologiques sur les personnes sont graves, elles aussi –. La baisse catastrophique de notre démographie en est sans doute une conséquence. Il faut de véritables hommes politiques. Ils devront redresser le pays, notre civilisation. Ces hommes et femmes existent mais il faut à leur tête un personnage indépendant qui fixe à direction à suivre et pas un politicien de passage arrivé au pouvoir au hasard d’une élection. Cet homme, ce ne peut être que notre Roi, indépendant par définition et donc pouvant mener ce redressement que nous appelons de notre vœu.