Faudrait peut-être voir à calmer le jeu ! Des militaires – en fait, des militaires à la retraite, sans doute pour l’immense majorité d’entre eux – signent une tribune à l’adresse du président de la République et ça s’affole sur le champ de bataille médiatique et politique. Ce week-end, c’était Jean-Luc Mélenchon, que l’odeur de la poudre d’escampette excite et pousse à monter à la barricade. Et Macron, chef des armées, qui ne réagit pas. Faut faire quelque chose, la République est en danger !
La peur, non pas des militaires, mais de se faire déborder par sa gauche, le gouvernement sort alors de la tranchée, casque sur la tête, baïonnette au canon, en envoyant ses bons petits soldats, genre Marie-Louise de 1814. D’abord, le ministre des Armées, Florence Parly. Normal. C’est son job. Dimanche soir, elle mitraille sec un tweet : « Les armées ne sont pas là pour faire campagne mais pour défendre la France. » Qui a dit le contraire ?
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