large victoire de la droite à la région de Madrid est un échec pour le gouvernement central. Pablo Iglesias a annoncé se retirer de la vie politique et le centre a perdu l’ensemble de ses élus. Une politique libérale-conservatrice qui plait manifestement aux Madrilènes, qui viennent de réélire leur présidente, à qui on annonce déjà un destin national.
n contexte houleux
Après l’échec de deux motions de censure régionales contre le Parti populaire (PP, droite conservatrice) dans la région de Murcie[1] et en Castille-et-León[2], le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE, social-démocratie) et toute la gauche espagnole en général espéraient pouvoir se rattraper en ce mardi 4 mai 2021 lors des élections régionales madrilènes. Organisé de manière anticipée à la suite de la dissolution du Parlement local par la présidente sortante, Isabel Díaz Ayuso (PP), le scrutin n’était en réalité qu’une conséquence de l’instabilité politique chronique qui touche l’Espagne depuis 2014-2015. Il était également le fruit de la méfiance de plus en plus grande entre les populares et leurs alliés de Citoyens (Cs, centre libéral).
La suite