La République gouverne mal mais se défend bien : l’odieuse garde à vue, le 11 mai dernier, de trois militants d’Action française et du conseiller régional Emmanuel Crenne sur ordre de la présidente du conseil régional d’Occitanie en est une nouvelle illustration. Alors que l’islamo-gauchisme, dont la même Carole Delga fait la promotion intense en région Occitanie avec les deniers publics, continue de faire des ravages en France, le procureur de la république de Toulouse Dominique Alzéari n’a rien eu de plus pressé que de faire garder à vue durant sept heures, et dans des conditions qui sont une insulte à l’Etat de droit, trois patriotes accusés d’un simple chahut et un élu du peuple – auquel Carole Delga avait déjà, illégalement, interdit de s’exprimer en séance plénière parce qu’il dénonçait ses connivences avec l’islamisme radical.
Certes, les Occitans savaient déjà que la présidente socialiste de la région Occitanie, fâchée avec la liberté d’expression, était manifestement plus à l’aise avec des imams connus pour leurs propos antisémites et leurs liens avec l’islam radical, comme l’imam TataI avec lequel elle a inauguré la grande mosquée de Toulouse. Ils s’aperçoivent aujourd’hui qu’elle est capable de faire menotter, au sens propre comme au sens figuré, l’exercice des libertés politiques. Il est clair également que le pouvoir macronien allié aux socialistes, et profitant du lâche silence des autres forces du pays légal, instaure en Occitanie un climat de répression arbitraire à quelques semaines d’élections départementales et régionales.
On ne sera donc pas étonné que le communiqué du procureur viole la présomption d’innocence. Ces quatre patriotes seront jugés le 10 décembre pour « outrages à personnes dépositaires de l’autorité publique et violences volontaires n’ayant pas entraîné d’ITT, commises en réunion sur personnes chargées d’une mission de service public ». La sentence serait-elle déjà fixée ?
De plus, quelle crédibilité et surtout quelle légitimité accorder à un Etat qui dénonce l’islamo-gauchisme tout en voulant punir ceux qui en font de même ? Le « en même temps » macronien n’a-t-il donc aucune limite ?
Jamais les libertés publiques n’ont été autant menacées en France. Tout en réaffirmant son soutien total à ses trois militants ainsi qu’à Emmanuel Crenne dont la République n’a même pas respecté le statut d’élu du peuple, l’Action française prévient : elle continuera partout où elle le jugera utile de dénoncer la complicité, active ou passive, du pays légal avec l’islamo-gauchisme et d’alerter les Français sur le recul de leurs libertés.