Député européen, proche conseiller d’Emmanuel Macron, pacsé avec Gabriel Attal, il fit ses premières armes à l’UNEF et au MJS, en compagnie de son grand ami Aurélien Taché, puis auprès de DSK. On dit de lui qu’il est « discret » et « silencieux ». Faut-il qu’il juge l’heure grave pour sortir de son mutisme. Dans un entretien à L’Opinion, il appelle à « revoir l’arsenal réglementaire et législatif qui encadre l’audiovisuel français ». Rien que ça ! Avec, in fine, l’idée « de décompter le temps de parole des éditorialistes les plus engagés en politique ». Et de citer sans complexe Éric Zemmour.
Il déplore aussi la « mutation dans le traitement de l’information depuis l’émergence des chaînes d’information en continu » avec, notamment, le « diktat du direct » (sic). C’est vrai que parler de l’actualité est quand même une drôle d’idée, pour un journaliste. Pourquoi ne pas favoriser, plutôt, l’archéologie ? On pourrait, par exemple, évoquer en boucle avec volupté les septennats Mitterrand quand la gauche était au zénith, ce serait beau, ce serait chouette.
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