Éditorial de Philippe SCHNEIDER (La Lorraine Royaliste)
Suivant l’actualité, il m’est revenu un vieux souvenir. C’était il y a une vingtaine d’année. Je rencontrai professionnellement mon nouveau chef. Il me dit – entre autres – une chose : quand vous m’apportez un dossier, évitez qu’il soit dans une chemise verte si vous voulez que je le regarde positivement. Vous savez, je suis du sud et le vert était la couleur des pirates barbaresques venant nous piller.
Aujourd’hui, il ne s’agit plus de pirates venant sur leurs galères. Ils ont plusieurs figures : terroristes venant de l’étranger ou vivant en France mais au service de groupes islamistes pour les plus violents. D’autres veulent s’installer en « colonisant » notre pays et y imposant petit à petit une loi étrangère à nos mœurs et nos traditions appelée la « charia ». Elle s’applique déjà dans certains quartiers de nos villes, voire complètement dans certaines communes. Et ils ont souvent la complicité d’autres « verts », des écologistes qui les aident pour mieux détruire notre société comme on le voit dans certaines villes. Ces pseudos écologistes sont de vrais révolutionnaires ce qui les fait fort justement comparer à des pastèques (verts à l’extérieur, rouge à l’intérieur). C’est, je crois, Jean-Marie Le Pen qui le premier employa cette juste comparaison. Il s’agit bien évidemment du rouge révolutionnaire et non du rouge royal, couleur du l’étendard de Saint Denis ! D’ailleurs, nous retrouvons à leurs côtés tous les révolutionnaires habituels : communistes, gauchistes de diverses obédiences… Quant à nos gouvernants et les partis dits « de gouvernement », ils sont complices ou laissent faire, se taisent « pour ne pas faire de vagues » selon la formule consacrée. Et puis, ce qu’ils veulent n’est-il pas « l’Europe », le « mondialisme » et l’existence même de la France est un obstacle pour eux. Ils sont objectivement des « alliés ». Ainsi « décoloniaux », « racialistes », « islamistes » ont la voie libre. Même si tous n’ont pas le même but à long terme mais le même aujourd’hui : la disparition de notre pays. C’est la raison pour laquelle ils favorisent aussi tous l’immigration de masse pour notre malheur et celui des immigrés. Je parle de notre pays mais ce phénomène existe dans beaucoup d’autres suscitant plus ou moins de réactions.
Ainsi nous comprenons parfaitement la réaction pourtant très modérée de certains militaires disant, entre autres : « Presque tous nous avons connu l’opération Sentinelle. Nous y avons vu de nos yeux les banlieues abandonnées, les accommodements avec la délinquance. Nous avons subi les tentatives d’instrumentalisation de plusieurs communautés religieuses, pour qui la France ne signifie rien, rien qu’un objet de sarcasmes, de mépris voire de haine. » Constat juste qui a provoqué la fureur de la gauche et du pouvoir. Ces militaires ne font pas de politique politicienne, ils constatent simplement l’état de délitement de notre pays et le signalent, espérant une réaction salutaire du pouvoir légal. Cette réaction ne vient pas, au contraire. Quand ils ne souhaitent pas tout simplement cette « décadence », ils espèrent seulement que tout ne s’écroulera pas quand ils seront au gouvernement, que ce sont leurs successeurs qui en subiront les conséquences. Eux, ils auront « profité » du pouvoir sans rien faire pour éviter la faillite mais ils pourront continuer à vivre de leurs rentes, éventuellement auprès des financiers à qui ils auront donné des gages ( !), du moins le pensent-ils ! Et ils n’aiment pas, mais pas du tout, que des personnes viennent dire ce qu’il en est. D’où les insultes (extrême droite, fasciste, complotiste, etc) parce qu’ils savent que ce qu’ils disent est vrai mais veulent le cacher. Et quand l’un d’entre eux, plus courageux que d’autres comme Gérard Collomb, l’ancien ministre de l’intérieur, lève un coin du voile, il est tout de suite marginalisé, on ne l’entend plus, il est « censuré » ! Ce qui compte pour eux, c’est uniquement les prochaines échéances électorales, peu importe l’avenir de la France et des Français. C’est le régime qui favorise ce phénomène.
C’est donc bien le régime qu’il faut changer. L’objectif d’un pouvoir politique ne doit pas être la prochaine élection mais l’avenir de la France et des Français, notre « bien commun ». Le Chef de l’État doit bénéficier du temps long et être indépendant des partis et groupes de pression. C’est bien entendu impossible dans la république. Le Roi légitime, seul, dispose du temps et est libre de ses décisions. Il peut agir pour le bien du pays car son intérêt, celui de sa famille, est lié à celui du pays et de ses habitants. Si nous voulons avoir une chance de sauver notre pays, il faut convaincre les Français de rétablir notre Monarchie Royale et, en attendant, tenter au maximum de « limiter les dégâts » occasionnés par la désastreuse république.