Par Gérard Leclerc
Il est des périodes de remises en question qui provoquent de véritables crises de civilisation. Les esprits se trouvent désorientés, ayant perdu leurs repères familiers et parvenant difficilement à trouver un équilibre et une lucidité, dans un monde en plein chamboulement.
Telle est bien notre situation, si l’on considère à quel point de nouveaux concepts se sont interposés pour brouiller les certitudes d’hier. La semaine dernière, notre journal traitait de la question de l’antispécisme, concept qui signifie la destruction de notre identité humaine. Plus de différence ontologique entre l’humanité et l’animalité. Il en va de même avec le concept de gender qui efface la différence entre le masculin et le féminin. Dans cette logique, la dignité humaine étant effacée, tout devient possible en matière de bioéthique, avec la justification de l’euthanasie et les perspectives de transhumanisme.
Comme si cela ne suffisait pas, le concept de « racisme systémique » a envahi la scène intellectuelle, au point de menacer la paix sociale en provoquant une véritable névrose : celle que l’on observe sur les campus américains et qui de proche en proche, atteint nos propres universités ainsi que les débats publics.
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