Qu’on se le dise, Olivier Véran est un ministre malheureux. Et, à en croire Le Parisien de ce 12 juin, il entend que cela se sache : « Je suis passé de journées composées à 200 % par du Covid à des journées composées à 100 % par du Covid. » Osera-t-on lui faire remarquer que pour un ministre de la Santé officiant en pleine pandémie, c’est bien le moindre des efforts à accomplir ? Oui.
Et cette pauvre petite chose meurtrie de se lamenter de n’avoir que quelques heures à lui, consacrées à la boxe une fois par semaine et au piano. Sortez les mouchoirs : « Quand j’ai dix minutes à perdre, je travaille les Consolations de Franz Liszt. » Perdre du temps à jouer du Liszt ? Béotien… On espère au moins qu’il a le temps de se changer avant de taquiner le clavier, parce que dégringoler des arpèges avec des gants de boxe n’est pas forcément à la portée du premier pianiste venu, même le grand Keith Jarrett.
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