Par Guilhem de Tarlé
DVD « comment devient-on Napoléon ? » de Jean-Louis Rémilleux, présenté par Stéphane Bern, avec plusieurs dizaines d’intervenants, dont notamment les historiens et écrivains Jean Tulard, Michel de Decker, Pierre-Jean Chalançon (collectionneur – expert), Charles-Éloi Vial (conservateur à la BnF), Thierry Lentz et Pierre Branda (Fondation Napoléon), Alain Pigeard, (Vice-Président du Souvenir Napoléonien), David Chanteranne (Rédacteur en chef de la Revue du Souvenir Napoléonien, et nouveau directeur du Musée Bertrand de Châteauroux).
Le 18 juin, c’est d’abord la victoire de Patay (Loiret) que Jeanne d’Arc remporta en 1429 contre les Anglais, où elle fit prisonnier le général Talbot.
Le 18 juin, c’est aussi un coup d’état… sous le Directoire, celui du 30 prairial an VII (1799) quand 3 des 5 Directeurs furent contraints de démissionner sous la pression des députés jacobins menés par Lucien Bonaparte, frère de Napoléon.
Le 18 juin, c’est enfin Waterloo (1815), la véritable « bérézina », pourrait-on dire, de Napoléon, et cet anniversaire m’incite à continuer de célébrer le bicentenaire de sa mort.
« Waterloo, Waterloo, Waterloo morne plaine »
Eh bien non ce n’est pas « une morne plaine, ni morne ni plaine » apprend-on dans ce nouveau document de Stéphane Bern, dont je déplore une fois de plus que ces deux heures d’épopée napoléonienne ne soient pas divisées en chapitres pour en faire un véritable enseignement d’Histoire illustrée.
Curieuse émission d’ailleurs que ces « Secrets d’Histoire » qui d’habitude mettent en avant le patrimoine immobilier et mobilier dans et autour duquel les intervenants font revivre ceux qui en ont été les architectes, les artisans et les acteurs. Tout autre est ce Comment devient-on Napoléon ? qui nous raconte d’abord l’homme, de sa naissance à sa mort, au milieu de scènes de batailles ou d’amour, reconstituées. Une leçon d’Histoire, dis-je, avec tous les épisodes clefs que nous avons appris au lycée et que je n’aurais pas la cuistrerie de récapituler ici.
Comment devient-on Napoléon ? « Par sa volonté, nous dit Stéphane Bern, l’homme peut changer le cours de l’Histoire » … C’est ce que disait à ses juges un autre soldat, le colonel Bastien-Thiry, le 2 février 1963 : « Ce qui fait l’Histoire, selon notre conception occidentale et chrétienne, qui est vérifiée par tous les faits historiques, c’est la volonté des hommes, c’est l’intelligence des hommes, ce sont leurs passions bonnes ou mauvaises ».
PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et 500 autres sur mon blog Je ciné mate
Guilhem de Tarlé