Dimanche soir, personne sur les plateaux TV ne pavoisait. Pensez-donc : ces gens qui se pensent importants, au-dessus du lot, “l’élite”, ont reçu en pleine figure une nouvelle confirmation (à chaque fois plus violente que la précédente) du désintérêt total de la nation pour leurs activités. La politique est devenue tellement nulle, tellement vide, tellement anecdotique, un grand bac à sable pour adolescents attardés qui se battent à coup de tweets au lieu d’inventer le monde de demain, que plus personne de sensé ne peut désormais prendre ces gens au sérieux.
La politique économique du pays est décidée dans les grandes lignes par des personnes non-élues qui siègent à la Commission européenne. Le dessin des nouvelles régions, imposé par François Hollande, et qui ne correspond plus à rien si ce n’est à de ridicules “super-régions”, est sorti directement des cerveaux malades des mêmes commissaires européens. Toujours non-élus.
Lorsque l’exécutif prononce par miracle le beau mot de “souveraineté”, c’est pour y adjoindre immédiatement l’adjectif “européenne”.
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