À la veille de l’adoption sans nul doute définitive de la loi de Bioéthique, faisons les comptes. Dix-sept : c’est le nombre de députés qui, en septembre 2019 (première lecture), se sont opposés à l’ouverture de la PMA. Seuls 75 députés étaient alors présents. Lors de la deuxième lecture, ils n’étaient que 101 présents et 37 à s’être prononcés contre. Des chiffres dérisoires pour un débat qui engage le futur d’hommes et de femmes à naître : fabrique d’enfants sans père financée par la Sécurité sociale, création de futurs monstres mi-homme mi-animal (embryons chimères), embryons génétiquement modifiés dont on ne mesure encore pas les conséquences humaines, possibilité d’avorter jusqu’au 9e mois.
C’est donc mardi, en principe, que toutes ces mesures devraient être définitivement adoptées par l’Assemblée nationale. Combien seront-ils à s’y opposer ? Combien d’absents, de distraits, de couards, de traîtres pourtant payés 7.185 euros par mois (hors avantages divers, gratuité des transports, enveloppes collaborateurs, etc.) par des Français qui leur ont accordé leur confiance en 2017 ?
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