Le procès qui s’est tenu, le 23 juin, au tribunal judiciaire de Paris avait-il pour but de prouver une éventuelle injure ou de blâmer toute une publication ? Dans l’attente du jugement, force est de constater que l’air du temps est devenu férocement intolérant à la liberté d’expression.
La question avait agité une partie des “enquêteurs” du Tout-Paris médiatique, à la fin du mois d’août dernier, au moment où l’ultime épisode du roman de l’été de Valeurs actuelles , qui propulsait la députée insoumise Danièle Obono dans l’Afrique du XVIIIe siècle, était devenu le principal objet de controverse du débat public français : qui se cache derrière le pseudonyme Harpalus ? Les uns envoyaient des SMS pour nous sonder, les autres prêchaient le faux pour savoir le vrai, comme si la réponse intéressait quelqu’un, en dehors des vengeurs de la cancel culture attirés par l’odeur du scandale. Ceux-là ont eu leur réponse : ce mercredi 23 juin 2021, Harpalus est sur le banc des prévenus de la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris.
La suite