Le président de la République, Emmanuel Macron, entend rendre obligatoire un moyen de contrôle social restreignant toutes les libertés. On ne pourra plus se déplacer, se réunir, se divertir, s’asseoir dans un restaurant ou un café sans prouver que l’on est vacciné. On peut être assuré que bientôt les entreprises exigeront elles-mêmes ce « passe sanitaire », et bientôt les lieux de culte, et ainsi toute la vie sociale sera subordonnée à une obligation vaccinale qui ne dit pas son nom. Nous serons bien sûr toujours libres de ne pas nous vacciner et d’être alors privés de toutes relations sociales…
Cette décision est le résultat concret d’une initiative de la commission européenne. Le président de la République peut prétendre prendre soin des Français, avoir mesuré les équilibres, estimé les données nationales, c’est une fumisterie. Il ne fait là qu’intensifier sur notre territoire une décision qui a été prise ailleurs, sans contrôle civique.
Emmanuel Macron va contrôler la population toujours plus étroitement. La république française, sous prétexte de fraternité mal comprise, entend supprimer la liberté de chaque citoyen et les ranger tous, par prétendue égalité, sous la loi d’un président qui passe son temps à s’affranchir, avec la complicité d’un Parlement aux ordres, de tout contrôle, de toute prudence, de toute décence.
Voilà le sort des libertés, en France. Voilà les valeurs de la République : la contrainte, la surveillance, la défiance et la menace. Ses valeurs conviennent au maître qu’elle s’est donnée : derrière des couloirs opaques, une structure supranationale qui a prouvé son incurie pendant l’ensemble de l’épidémie a décidé qu’elle serait également la maîtresse du déconfinement. Les chiffres sont d’ailleurs sans appel. Les démocraties occidentales n’ont pas fait mieux qu’ailleurs et sont même particulièrement suspectes de durcir leurs pulsions de contrôle social pour mieux dissimuler leur relégation internationale.
L’Action française appelle tous les Français à refuser cette décision folle qui n’existe que parce que Macron – dont le quinquennat est une suite d’échecs, de sottises et de mépris, en France comme à l’international – veut affirmer une autorité qu’il n’a plus aucune légitimité à exercer.