Par Christian Rol (écrivain)
Je viens de ne pas regarder le laïus de Tata parce que je sais exactement, à la virgule près, ce qu’il va raconter.
Puisque sa vocation, et celle de ses prédécesseurs également, est de tromper son pays au profit des multinationales et des intérêts de groupes privés, il a décidé de finaliser le grand projet « sanitaire » des entités pharmaceutiques et des labos qui, grâce à lui, vont empocher encore plus de milliards.
Pour ce projet, les ordures qui nous veulent du bien ont mis à contribution, depuis un an, les médias, les toubibs, les « spécialistes » et tout ce que la France officielle compte de corrompus ; les mêmes qui aujourd’hui clament leur amour de la piquouze magique, et leur vœu de voir les anti-vax relégués dans les goulags de l’égoïsme criminel, entonnaient hier un air commun pour traiter les Gilets Jaunes de beaufs d’extrême droite et autres noms d’oiseaux.
Ce qu’il reste d’opposition à cette monstruosité sanitaire – que je pressentais dés les premières semaines en parlant de « Coup d’Etat sanitaire » – est réduit à la portion congrue des illuminés de service (Bigard, Lalane et autres clowns en fin de carrière) à qui on accordera d’autant plus des tribunes qu’ils caricaturent les arguments sérieux qu’on est en droit d’opposer. Et la marginalité d’un Florian Philipot ou d’un Dupont Aignant, malgré leurs thèses irréfutables, ne changeront rien à l’affaire. Et, sur les plateaux de télévision, une seule voie est désormais admise : celle de la déraison.
Des livres vont fleurir dans lesquels on dénoncera le hold-up mais qui les lira puisqu’on n’en parlera pas, ou alors dans des cercles dérisoires. Pour faire croire que la démocratie existe encore, on accordera une ou deux tribunes à des histrions bien documentés, à des gens qui croient encore que la vérité est une arme contre le mensonge. Combat philosophique aussi dérisoire que déséquilibré contre une majorité travaillée au corps dont l’ultime désir est d’aller au stade, prendre l’avion pour se faire bronzer le cul à la plage et bouffer dans des restaurants avec soupe à la grimace comme plat du jour.
Bien sûr, il y aura une belle proportion de français décidés à ne pas se laisser faire mais le temps et les méthodes coercitives qui nous menacent auront raison des rebelles les plus farouches. Ils vont nous rendre la vie impossible, mettre à contribution la dictature sociale, bref diviser un peu plus encore pour régner. Le temps n’est pas éloigné où les entreprises vont imposer le vaccin à leurs salariés et à entretenir un climat délétère où la suspicion et la dénonciation seront la norme ; et même pour faire les vendanges ou la récolte de pommes, il faudra montrer patte blanche.
Au-delà du seul principe de la liberté individuelle, il y a les considérations médicales qui sont quand même un peu importantes. Des sommités black listées (le prof Montagné par exemple) nous expliquent depuis le début ce que nous subodorons : l’arnaque est cliniquement infondée et ces fameux variants chroniques sont effectivement le fruit pourri de la vaccination. Par conséquent, cette farce peut durer des années et réduire comme peau de chagrin notre liberté, puisque il s’agit de cela et de rien d’autre.
Mais, même sans entrer dans ces arguties sanitaires, le seul fait d’entendre toutes ces enflures bien nourries nous faire la leçon est un vaccin en soi. Quelle légitimité un François Bayrou, un François Barnier, un Kouchner (Kouchner !) ou un Jean-Luc Mano (entre tant d’autres) ont-ils pour nous sommer de nous soumettre à ce diktat inédit ? Ce sont les mêmes, souvenez-vous, qui nous expliquaient il ya 30 ans, que l’Europe c’était formidable, que l’immigration, c’était génial et que ceux qui doutaient de ces vertus irrémédiables ne méritaient pas de vivre.
Alors, taper sur Macron comme sur au stand de foire, ça fait du bien, mais cela ne suffira pas. Foutriquet est l’otage d’intérêts qui le dépassent, marionnette consentante et solennelle du capitalisme apatride en roue libre. Avec cet épisode, la mondialisation est montée d’un cran, la souveraineté des États, un vieux souvenir… Et, concernant l’ensemble de cette histoire de dingues, je ne vois pas de précédent historique. Cela ouvre des perspectives.
Mais lesquelles ?
Bonnes vacances !
C. Rol