La Coalition apparaît comme une immense machine tournant un peu sur elle-même et souvent pour elle-même, en marge de la société afghane. Le quartier-général de l’ISAF (2000 personnes) et les différentes bases de Kaboul forment un archipel fermé sur l’immense majorité de la population. Les membres de la Coalition se déplacent en véhicules de base en base comme de petits corps étrangers, blindés et armés. Pour les Afghans, ces bases constituent des oasis de prospérité dont ils profitent bien peu.