Plusieurs fois décoré, le tireur d’élite avait sauvé en 2019 deux militaires, sous le feu de l’ennemi, dans des conditions héroïques. Il a été tué vendredi matin par un tireur embusqué, qui a ensuite été abattu.
De fer et d’acier. La devise du 7ème bataillon des Chasseurs Alpins résume les faits d’armes du caporal-chef Maxime Blasco. Vendredi 24 septembre, dans la forêt de N’Daki, à proximité de la frontière entre le Mali et le Burkina Faso, un drone repère un groupe de combattants ennemis. Une trentaine de commandos, appuyés par deux hélicoptères et un drone, sont «déployés pour reconnaître la zone», selon un communiqué de l’État-Major des Armées.
Très vite, ils sont pris à partie dans une zone boisée, très dense. «Au cours de cette action, le caporal-chef Maxime Blasco a été touché par un tireur embusqué, qui a été neutralisé par les commandos». Grièvement blessé, il succombe rapidement à ses blessures. Le caporal-chef devient le 52ème soldat français à mourir au combat depuis le lancement de l’opération Barkhane en 2013.
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