L’avocat et essayiste déplore le manque de diversité d’opinion sur une station publique dont nous sommes tous « copropriétaires », et dénonce sa position dominante qui lui permet tous les abus.
Causeur. Près de la moitié de vos nombreux tweets épinglent la radio de sévices publics. N’est-ce pas une obsession personnelle ?
Gilles-William Goldnadel. Oui, c’est une obsession que j’assume pleinement. Et je suis de moins en moins seul. Certes France Inter n’a pas perdu d’auditeurs, notamment parce que, en l’absence de publicité, on l’écoute toujours avec plaisir. Cependant, sans vouloir me vanter ou exagérer mon influence, depuis une dizaine d’années que je mets en cause le manque de pluralisme de la Maison ronde et ses tropismes, beaucoup d’auditeurs ont le décodeur.
Mettez-vous toute la radio publique et toute la télévision publique dans le même sac ?
Non. Par exemple, France 2 est infiniment plus pluraliste et plus prudente dans ses affirmations que France Inter. Mais France Inter n’est rien par rapport à Arte…
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