Le conseil scolaire de Toronto a jugé que la présence de cette femme pourrait “favoriser l’islamophobie”, détaille The Globe and Mail.
En septembre dernier, 5 000 livres jugés néfastes aux Autochtones avaient été détruits dans des écoles de l’Ontario. Un événement qui avait provoqué de vives réactions à travers le monde. Le combat mené par les Canadiens contre la littérature qu’ils jugent offensante se poursuit. Dernièrement, le conseil scolaire de Toronto a censuré certains auteurs, parmi lesquels Nadia Murad – prix Nobel de la Paix 2018 et militante des droits de l’Homme yézidie – relate The Globe and Mail,dont l’article a été repéré jeudi 18 novembre par Le Figaro.
Dans le détail, Nadia Murad avait été invitée par les organisateurs d’un club de lecture, qui accueille des adolescentes de 13 à 18 ans, issues de plusieurs établissements scolaires. Des établissements chapeautés par le conseil scolaire en question, précisent nos confrères. Or, celui-ci a décidé d’empêcher les élèves d’assister à ce rendez-vous en compagnie de Nadia Murad. La raison invoquée ? Sa présence pourrait « favoriser » l’islamophobie.
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