Quand les activistes de SOS Racisme se sont levés et dévoilés en hommes et femmes banderole pour afficher « non au racisme » et pour perturber le meeting d’Éric Zemmour, il y avait mieux à faire que les rejeter à coups de pieds. On pouvait aussi les rejoindre !
On pouvait être plus malin que les adversaires, faire semblant de ne pas comprendre les intentions malignes, les prendre au mot, les rejoindre donc, les acclamer, les remercier, les étreindre et scander avec eux l’un des mots d’ordre de la reconquête. Non au racisme. Le zemmourisme n’est pas un racisme, parce que comme l’impossible, le racisme n’est pas français.
On pouvait par exemple improviser un « x » et un « s » et s’intercaler poliment et malicieusement entre les agitateurs, juste après le « au » et après le « racisme » pour rappeler que les racismes sont aussi divers que les Français.
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