Par Olivier Perceval
Comme chacun sait à Villepinte ce dimanche, c’était la joie et la bonne humeur tout le long du parcours pour atteindre le parc d’exposition où devait se dérouler la grande réunion de lancement de campagne du nouveau parti « Reconquête ». L’ambassade US, toujours empreinte de la sagesse du pays le plus violent du monde, forte de cette expertise, s’est empressée d’avertir ses ressortissants du danger qu’il y aurait à circuler aux abords du rassemblement patriotique. Pourtant on imagine très bien, au nom de la démocratie et de la liberté d’expression, les opposants pacifistes de Zemmour et de ses partisans, distribuant des boissons chaudes à l’entrée de la salle et jetant des pétales de fleurs pour manifester civilement leur désapprobation.
Si l’on en juge par les rapports journalistiques, les vrais éléments violents étaient à l’intérieur, qui n’ont pas hésité à agresser de gentils militants d’Essoesseracisme, venus exprimer leur désaccord respectueux aux organisateurs de l’évènement. Une revue des jeunes, prisée par le président de la République, aurait même cru voir parmi les agresseurs les « zouaves de Paris » groupe d’extrême droite ultra-violent qui sévit dans la capitale et pèse lourdement sur le sentiment d’insécurité (et dire qu’on s’imaginait on ne sais quoi). Ils s’expriment dans les arrondissements du nord et se répandent sur tout le territoire comme un cancer. Même Élisabeth Lévy, pourtant généralement sensée et ne pratiquant pas la langue de bois, a été scandalisée par cette violence inédite pratiquée par des personnes soi-disant cagoulées alors que les caméras ne montrent que des porteurs de masques sanitaires.
Il est évident que les caméras ne sont pas toujours là notamment quand les violences gauchistes s’abattent sur les militants d’AF distribuant un tract à la sortie d’un lycée où quand les syndicalistes étudiants patriotes de la « Cocarde » se font agresser devant les facs. Ça, c’est le quotidien des jeunes qui aiment la France dont la libre expression est chaque fois contestée à coup de battes de baseball. Les hordes d’antifas, car on s’est aussi bagarré à l’extérieur d’après nos informations, se sont fait botter le derrière par les jeunes nationalistes et malgré leur déguisement de moutons, ont pris des coups dans l’enceinte même de la réunion devant des journalistes heureux de pouvoir pimenter leurs rubriques. Rien que de plus normal…
Bien sûr, le coup était bien monté et ces innocentes provocations judicieusement situées devant les bancs de la presse ont fonctionné à merveille et provoqué l’émotion souhaitée pour réduire et noircir la portée de l’entrée officielle en campagne d’Éric Zemmour.
Tout le monde gardera en mémoire le visage ensanglanté (qu’il ne fallait surtout pas essuyer) de cette jeune fille hilare, s’étonnant de ce déchainement de violence, face à une action pacifique. Il ne semble pas pourtant qu’elle ait reçu un coup de matraque ; les égratignures du cuir chevelu saignent beaucoup … Gageons qu’elle fera la une de nombreux journaux et magazines, pain béni pour illustrer la violence et la méchanceté de la pensée du candidat patriote.
Reconnaissons que le plan a bien fonctionné et les médias dans leur presque unanimité sont tombés volontairement ou involontairement dans le panneau.
Notons quand même que l’ambiance de guerre civile sans cesse entretenue par l’extrême gauche depuis des décennies, sans faire les manchettes de nos quotidiens, peut parfois se retourner contre elle… Que l’on ne compte pas sur nous pour verser des larmes de crocodile !