À Angers, l’enseignant d’un lycée professionnel catholique privé sous contrat a été suspendu « à titre conservatoire » pour quatre mois par le directeur de l’établissement. Son tort ? Le professeur l’explique au Monde : « « J’enseigne le droit et l’histoire juridique qui est beaucoup rattachée au catholicisme et à la chrétienté. Une élève me dit qu’il n’y a pas de religion en France, que la seule qui existe c’est la laïcité. Je lui rappelle qu’on est dans un établissement catholique, qu’à une époque des prêtres et des sœurs enseignaient à ma place et que les élèves étaient catholiques. Et, au second degré, je dis que si des musulmans le veulent, ils peuvent nous rejoindre. » « L’humour n’est pas bien passé », reconnaît-il dans Le Courrier de l’Ouest.
La Croix rapporte la réaction du directeur qui avait déjà demandé au professeur « de ne plus manier ce genre d’humour. D’abord parce que ce sont des sujets sensibles et ensuite parce qu’il s’adresse à des adolescents. Cela n’a pas sa place. »
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