Dimanche 16 janvier 2022
Départ 13h30 Place de Catalogne (Paris XIVe)
En 2022, la Marche pour la vie s’inscrit dans un contexte très politique. Après les différents confinements et les attaques contre le droit à la vie, elle n’a peut-être jamais été aussi attendue. Elle aura lieu le dimanche 16 janvier 2022 à Paris (départ proche de la gare Montparnasse).
Son thème est imposé par l’actualité, principalement l’extension du délai légal d’avortement à 14 semaines. Les marcheurs ne manqueront toutefois pas de rappeler qu’une vie n’en est pas moins humaine à sa conception, qu’à 14 semaines : il n’y a pas de hiérarchie des valeurs dans la biologie.
Contre quoi manifester ?
La proposition de loi « visant à renforcer le droit à l’avortement », portée par la députée Albane Gaillot (non inscrite, ex-LREM), a été réinscrite à l’ordre du jour de l’Assemblée Nationale après le refus du Sénat de l’examiner. Elle comporte des dispositions accélérant gravement les atteintes à la vie humaine. Les mesures phares sont bien connues : l’extension du délai légal de l’IVG de 12 à 14 semaines de grossesse, l’extension de la compétence des sages-femmes en matière d’IVG, la suppression du délai de 48h suivant l’entretien psycho-social. L’acte d’avorter est de plus en plus banal et permissif.
Un temps opposé à l’allongement du délai d’avortement, le président de la république Emmanuel Macron, a changé d’avis et s’en est finalement remis à la « sagesse des députés ». Mardi 30 novembre au soir,le texte a été adopté en seconde lecture par 79 voix contre 36 et 8 abstentions. Ils étaient 123 présents, sur 577 élus, pour voter le texte final. Mais si les députés ont voté en faveur de toutes les mesures – y compris l’extension du délai légal de l’IVG – ils ont cependant refusé de supprimer la clause de conscience spécifique permettant aux médecins de refuser de pratiquer un avortement.
La Marche pour la vie était présente devant l’Assemblée nationale pour animer une conférence de presse unitaire avec les Associations Familiales Catholiques (AFC) et la Fondation Jérôme Lejeune pour dénoncer ce texte.
Le combat continue. Le seul espoir de ne pas aggraver l’atteinte à la vie des enfants in uterorepose désormais entre les mains des sénateurs. La fin de la session parlementaire est fixée au 28 février 2022. Ils n’ont que trois mois pour inscrire le texte à l’ordre du jour du Sénat. Si le texte est inscrit pour discussion au Sénat, nul doute que le combat sera âpre.