La première semaine de janvier a été marquée par des émeutes à la violence inédite au Kazakhstan. L’élément déclencheur a été le relèvement du prix du GPL, qui a doublé en quelques jours à la suite de son déplafonnement.
La presque totalité du pays s’est embrasée, mais c’est à Almaty, la capitale économique, que les violences ont été particulièrement intenses. La plus grande confusion a régné dans les premiers jours. Des observateurs locaux faisaient état de comportements pour le moins erratiques des forces de l’ordre : très répressives à certains endroits, pactisant avec les émeutiers dans d’autres.
Finalement, le président Tokaïev a donné des consignes impitoyables, demandant d’ouvrir le feu « sans avertissement ». Dans le même temps, plusieurs responsables de la sécurité étaient arrêtés. Après un déchaînement de violence réciproque, les forces de l’ordre ont repris la main et les émeutes ont cessé. Plus de deux cents morts sont dénombrés, dont une vingtaine au sein des forces de l’ordre.
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