« Je souhaite actualiser la charte européenne pour intégrer l’environnement et le droit à l’avortement », a déclaré Emmanuel Macron au Parlement européen à Strasbourg. Décidément, le paradoxe, la contradiction, la thèse et l’antithèse, bref, le en même temps jusqu’à l’absurde, habitent notre Président. D’aucuns, comme l’historien Pierre Serna, qualifient ce macronisme d’extrême centre, et on voit assez bien l’idée.
Paradoxal de fracturer l’Europe – après avoir fracturé la France -, quand on est un eurolâtre patenté et le thuriféraire en chef de l’Union européenne ? Car qui peut imaginer un instant que la Hongrie, la Pologne et Malte pourraient accepter une telle sacralisation de l’IVG sans broncher ? À brutaliser des peuples et des gouvernements démocratiquement élus, cherche-t-il à provoquer le Polexit, le Maltexit, le Hongrexit ?
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