Si les électeurs d’Éric Zemmour et Marine Le Pen, tels des enfants du divorce éberlués assistant tous les soirs à un lancer d’assiettes et de vacheries dans la salle à manger familiale, se demandent parfois ce que leurs candidats partagent encore et ce qui pourrait, le cas échéant, les rassembler au deuxième tour, la réponse a été donnée ces derniers jours et elle est olfactive. Ils sont toujours jugés nauséabonds.
Ian Brossat, directeur de campagne du candidat communiste Fabien Roussel, ricane en évoquant la charge de Marine Le Pen contre Éric Zemmour dans Le Figaro : « C’est Marine Le Pen qui reproche à Zemmour d’avoir des fachos, en gros, autour de lui. On en est là. C’est un peu camembert qui dit à roquefort : tu pues . » On peut trouver la métaphore assez bien vue – deux fromages français et de caractère – et surréaliste que le représentant du communisme, avec ses millions de morts au compteur, se permette de donner sans complexe des leçons de morale.
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