Il y a des moments, dans la vie, où l’on prend conscience de façon plus aiguë que la réalité ne colle pas avec les discours. Ce samedi, j’ai dû accompagner un proche dans un grand hôpital du Var. Et rester dehors : Covid et « hôpitaux saturés » obligent. File Covid ou pas, les urgences étaient vides. Seulement quelques malades et pas de médecin. Juste un opérateur radio. On fait venir un généraliste du centre-ville…
Et pourtant, ce matin-là nous avons lu la lettre de candidature d’Emmanuel Macron publiée dans la presse régionale. Il y est très content de lui : l’économie se porte au mieux, le chômage des jeunes est au plus bas depuis 40 ans, les armées sont au top, « nous avons pu recruter policiers, gendarmes, magistrats et enseignants » et « nous avons pu investir dans nos hôpitaux et notre recherche ». Reconnaissons que la macronie a d’excellents communicants et que la stratégie du président-candidat est parfaitement pensée.
La suite