C’est en simple citoyen natif de Corse et y vivant que votre serviteur s’adresse à vous, en porte-parole d’une opposition pour l’instant défaillante. Vous avez été désigné en catastrophe pour éteindre un violent incendie en Corse par la négociation avec les élus de l’île. Mais à la veille de votre visite sur place, vous avez déjà brûlé toutes vos munitions en déclarant, dans les colonnes de Corse-Matin, que vous étiez « prêt à aller jusqu’à l’autonomie », objectif affiché des séparatistes.
Sachez d’abord, Monsieur le Ministre, que lorsque l’on achète la paix, on se met en position de la payer de plus en plus cher, comme à Munich.