Il y avait les couveuses de Sadam Hussein, le génocide des gentils Kosovars par les méchants serbes, les armes de destruction massives de l’Irak ou les « rebelles modérés » de Syrie, il y aura le « fantôme de Kiev », les « héros de l’île aux serpents » voire la maternité de Marioupol.
La presse occidentale, droit dans ses bottes, ne change pas. Il y a les bons et les méchants, le camp du bien et celui du mal. Elle est là, agressive, menaçante, oppressante même, pour nous dire ce que l’on doit penser. Poutine est « fou », « paranoïaque » ou tout simplement un « salaud ». Le doigt de Big Brother ne nous lâche pas, les minutes de la haine sont des heures. C’est le moment de relire 1984, nous y sommes une fois de plus.
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