Par Ludovic Lavaucelle
C’est un petit coup de tonnerre dans les médias américains : le progressiste New York Times (NYT) reconnaît que l’ordinateur portable trouvé en octobre 2020 appartenait bien à Hunter Biden. L’article (accessible par le lien) du quotidien, très favorable à la gauche du Parti Démocrate, relate assez longuement l’actualité judiciaire du fils terrible de Joe Biden. Ce dernier avait reconnu fin 2020 qu’une enquête fédérale s’intéressait à ses activités de lobbyiste, et à des sommes importantes dues au fisc américain. Le NYT précise qu’Hunter Biden a versé plus d’1 million de dollars en 2021 pour régler cette dette – ce qui pourrait atténuer une peine future. Mais, cachée au milieu de ce long article, se trouve la confirmation que les courriels trouvés dans le disque dur de l’ordinateur sont authentiques… Le fils Biden, plus connu pour sa consommation de stupéfiants et sa fréquentation assidue de femmes à la vertu stupéfiée, a facilité la conclusion de « deals » importants avec des hommes d’affaires chinois, des oligarques kazakhs et russes. Il a aussi travaillé pour le géant ukrainien de l’énergie Burisma Holdings, à la réputation sulfureuse… L’angle de l’enquête fiscale se borne à mettre en lumière qu’Hunter Biden aurait dû s’enregistrer en tant qu’agent représentant des intérêts étrangers, et donc s’acquitter d’impôts tardivement réglés. Mais l’affaire va bien au-delà d’une « phobie administrative » et met en lumière deux scandales :