Ils sont partis la fleur au fusil. Insouciants et sûrs d’eux, car la guerre serait courte, la victoire certaine, sans aucun doute. D’Ursula von der Leyen à Emmanuel Macron, ils l’ont proclamé haut et fort : face à l’invasion russe de l’Ukraine, l’Europe sort enfin de sa léthargie et va renaître plus déterminée, plus unie, plus puissante. Et les Russes vont payer le prix fort : pas d’engagement militaire direct mais une « guerre économique et financière totale » qui va provoquer « l’effondrement de l’économie russe », annonçait Bruno Le Maire, le 1er mars dernier.
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