Début janvier, Gérald Darmanin déclare sur un plateau de télévision : “Nous fermons l’une des mosquées de Cannes car nous lui reprochons des propos antisémites, des soutiens au CCIF (Collectif contre l’islamophobie en France) et à BarakaCity”. Pas de conditionnel, pas de futur. Deux mois plus tard, pourtant, au terme de la procédure contradictoire prévue par la loi, la préfecture fait machine arrière et renonce à fermer la mosquée en question, ses dirigeants ayant donné des garanties.
La suite