Par Philippe Oswald
La situation n’est pas nouvelle mais un nouveau seuil vient d’être franchi dans les violences insurrectionnelles d’immigrés musulmans en Suède. Depuis le week-end pascal, plusieurs villes du sud du pays se sont embrasées aux cris d’« Allah Akbar!», des hommes, mais aussi des femmes et des enfants lançant des pierres ou des cocktails Molotov sur les forces de l’ordre, incendiant des véhicules, pillant des commerces et bloquant des axes routiers.
La mèche a été allumée par Rasmus Paludan, chef du parti Stram Kurs ( « Ligne dure »). Binational danois et suédois, il multiplie les provocations dans ses deux pays au nom de la liberté d’expression, brûlant des corans et diffusant les vidéos sur les réseaux sociaux afin, dit-il, de « montrer à quel point les musulmans sont violents ». Cette fois, il n’a même pas eu besoin de filmer de tels autodafés pour déclencher l’incendie : la seule annonce de son arrivée réelle ou supposée dans une ville a suffi. Depuis le 14 avril, Malmö, Linköping, Norrköping, Stockholm, Örebro, Landskrona, se sont tour à tour embrasées. Des véhicules de policiers et de pompiers ont été attaqués à coups de pierres et de bombes incendiaires, des policiers ont dû faire usage de leurs armes pour empêcher les émeutiers de les lyncher. Bilan de ces émeutes urbaines : une centaine de blessés dont 26 policiers, 44 arrestations, de nombreux dégâts matériels et des pillages. Dans une conférence de presse (25 avril), le chef de la police nationale a dénoncé l’implication de réseaux criminels coalisés « pour attaquer l’État et la police ».