Les Français qui ont encore le sens de la France – et ils sont plus nombreux que ne le laissent croire les sondages d’opinions – savent fort bien ce qui conviendrait à la France pour assurer son redressement. Ils le comprennent d’autant mieux que ce sont eux qui, un peu partout, font marcher la maison « France », du haut en bas de l’appareil social – et, peut-être, n’en ont-ils pas assez conscience ? –, malgré les ordres absurdes du pouvoir politique et malgré les idées funestes des idéologues qui encadrent de leurs sommations ineptes la vie politique française.
Il est encore des Français conscients, des familles françaises où les traditions et le bon esprit se transmettent ; ce qui fait que la France survit malgré tout, ce qui fait aussi rager tous les partisans de la « déconstruction » familiale et nationale, de la macronie à la mélenchonie. Il ne faut pas, d’ailleurs, s’imaginer que le mal de la déconstruction, du « wokisme » et de « l’indigénisme » nous viendrait purement et simplement des États-Unis d’Amérique. Chez nous, malheureusement, le vice révolutionnaire de destruction continue est fort ancien et s’est constamment renouvelé dans une accumulation écrasante de théories et de théoriciens, et tout autant dans une succession ininterrompue d’activistes et de politiciens.