Devant la photo des douze candidats investis par la NUPES en Seine-Saint-Denis, Yassine Belattar blêmit : une seule personne semble issue de la diversité. Blanc comme un linge, le petit épicier du racialisme l’affirme sans détour : « Le compte n’y est pas » (Le Parisien, 6 juin).
Après avoir voté massivement pour le ratisseur de quartiers sensibles, les prétendants à une place au chaud sous les ors de la République se sont rués vers l’ascenseur. La Haute Gouvernance Insoumise ne manquerait pas d’appuyer sur le bouton. Rien ne se passa. Les « Roux & Combaluzier » de la gauche laissaient au sous-sol ceux par qui la gloire était arrivée. Face au cliché des douze apôtres de la créolisation, la fibre comique de Belattar renaît de ses cendres : « Quand j’ai vu les têtes de liste de l’extrême gauche en Seine-Saint-Denis, j’ai cru qu’on était dans les Vosges ! » Info de première main : l’office du tourisme du département peut désormais se prévaloir d’une tranquillité vantée par un connaisseur. La Creuse, la Corrèze, la Lozère et tant d’autres attendent fébrilement de figurer dans le guide Belattar des régions épargnées par le « vivre ensemble ». Un label est né.