Le 5 juillet, François Braun, nouveau ministre de la Santé, déclarait que la réintégration des soignants non vaccinés n’était pas « à l’ordre du jour » ». Le 11 juillet, il répétait ses propos en annonçant que des « éléments objectifs seront présentés sur cette question fin octobre sous l’égide des autorités de santé ». Le 12 juillet, lors des questions au gouvernement, je l’interrogeais à ce sujet. Là encore, porte close.
Puis, le 13 juillet, cette fois devant le Sénat, François Braun annonçait : « Je me suis engagé à saisir les autorités de santé sur cette question particulière. » Et pas en octobre ou à la rentrée, mais « dans les jours qui viennent ».
Pourquoi ce revirement, cette hâte subite, hier inutile, impossible, mais soudainement nécessaire ? Entre le 12 et le 13 juillet, les oppositions ont rejeté à l’Assemblée nationale l’article 2 de la loi dite sanitaire. La volte-face vise donc à calmer les esprits et à faire une démonstration de bonne volonté auprès des sénateurs pour que eux acceptent cet article 2 imprécis qui permet le rétablissement du passe sanitaire entre la métropole et les outre-mer ainsi qu’en Corse.
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