Emmanuel Macron, fin abondance

La fin de l’abondance : pour qui ?

En évoquant la « fin de l’abondance », Emmanuel Macron a une fois de plus exprimé sa déconnexion et son mépris du peuple français. Il sait pourtant pertinemment que 40 % des Français ne sont pas partis en vacances, que désormais 10 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté, que l’on dénombre 300 000 sans-abris et plus de 4 000 000 de mal logés, que près d’un Français sur deux a été à découvert bancaire l’an dernier, sans oublier, plus largement, la paupérisation des classes moyennes.

Macron ne l’ignore pas non plus : le CAC 40 a réalisé des profits records en 2021 avec 160 milliards d’euros ; les grandes entreprises françaises ont versé au 2e trimestre plus de 44 milliards d’euros de dividendes, soit une croissance de plus de 30 % – un record également ; les richesses des plus grandes fortunes françaises ont bondi de 85 % pendant la crise sanitaire, et de plus de 100 % pour les 5 plus grandes d’entre elles ; 10 % des Français les plus riches perçoivent 28 % de l’ensemble des revenus et disposent de 46 % du patrimoine de l’ensemble des ménages ; en 10 ans, la valeur des 500 plus grandes fortunes professionnelles a été multipliée par 4. Et que dire des monceaux d’études commandées à des cabinets de conseil tels que Mc Kinsey, payés par millions sur les denier publics ?

Clairement, « l’abondance de liquidités » dont parle Macron a bénéficié aux plus riches et a contribué à accroitre les inégalités. Mais ce phénomène ne dérange pas celui qui a théorisé le « ruissellement » économique. Notre président devrait garder à l’esprit que ses propos et sa politique sont eux-aussi de nature à provoquer un ruissellement : un ruissellement de mécontentement et de détresse. Le peuple pourrait perdre patience.

L’Action française saura alors orienter sa légitime colère vers le souci du Bien commun.

pokemonpop.de

To glance at your wrist, rather than unlock a portal to infinite distractions, is to reclaim a moment of focus. It is an act of mindfulness. The ritual of winding a manual watch each morning becomes a grounding pause, a personal connection to the mechanism that will measure your day.

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