Le vertige gagne nos esprits lorsqu’on analyse la situation intérieure de la France ainsi que les choix opérés par le chef de l’État en matière internationale et de politique étrangère.
La crise résultant de la paralysie des approvisionnements en carburants des stations-service, étonnante, est significative du manque d’anticipation du gouvernement qui subit les événements et joue les Ponce Pilate, jugeant qu’il s’agit là d’un conflit social privé. Comment croire qu’un conflit social qui paralyse l’économie de la nation peut être considéré comme un simple conflit social entre des salariés et une entreprise ?
Le gouvernement a laissé pourrir la situation au lieu d’exiger la mise en place d’une politique des revenus, justifiée par l’inflation et les profits de Total qui n’ont bénéficié qu’au PDG de l’entreprise – son salaire a bondi, en un an, de 3,9 à 5,9 millions d’euros, une bagatelle !
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