Le député RN Grégoire de Fournas écope donc de la condamnation la plus lourde. Le bureau de l’Assemblée a voté, ce vendredi 4 novembre, une « censure avec exclusion temporaire », soit l’interdiction de paraître au palais Bourbon pendant quinze jours de séances et la privation de la moitié de son indemnité parlementaire pendant deux mois. Amer mais respectueux des institutions, le député se soumet à cette décision prise par ses adversaires politiques. « Je suis totalement innocent des faits que l’on me reproche », dit-il, et il précise : « Je ressens cette sanction d’une dureté inouïe avec une grande injustice. »
Cette sanction est la deuxième dans l’histoire de l’Assemblée sous la Ve République, a précisé la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet. En mars 2011, le député PCF Maxime Gremetz avait reçu la même punition après avoir fait scandale : des voitures de ministres et de dirigeants du nucléaire bloquaient sa propre auto… Il avait été exclu de son groupe et avait démissionné de l’Assemblée quelques mois plus tard.
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