En cette fin d’année, je suis heureux de souhaiter à tous ceux qui aiment la France et tout d’abord à monseigneur le comte de Paris, la comtesse de Paris son épouse et à leurs enfants, d’excellentes fêtes de Noël en famille si possible et entourés de leurs amis, ainsi qu’une bonne année nouvelle. Le tissu social en effet est composé du cercle de famille (dont la famille royale constitue le premier) et autour de celui-ci, du cercle des amis. C’est la somme de ces cercles qui constitue la Nation que nous aimons tant et pour laquelle nous sommes prêts à tous les sacrifices.
C’est aussi cette composition que les maîtres d’aujourd’hui, au nom d’un individualisme absolu au service du libéralisme le plus sauvage, menacent dans son existence même. A moins d’un miracle (mais nous sommes à Noël et tout est possible), ils ne se départiront jamais de cette haine qui caractérise la mentalité des nihilistes suicidaires, pour cette terre sacrée, cette patrie constituée en Nation par nos rois en quinze siècles.
Les ennemis radicaux de la France sont au pouvoir, on peut constater la modification du paysage social et culturel dans notre pays dessiné par les petits banquiers qui prétendent gouverner la « Start up nation ». Ils favorisent impunément un flux migratoire devenu incontrôlable et une idéologie de destruction du corps social par une acculturation volontaire avec en prime les délires du wokisme.
En ce temps de Noël, qui est un temps d’espérance, je suis un peu gêné d’être obligé de faire avec vous le constat d’un aggravement généralisé de la crise de civilisation que ce soit du point de vue de la politique intérieure, culturelle économique et sociale, que des choix diplomatiques calamiteux dictés par l’UE et l’OTAN conduisant à une précarité énergétique et à un appauvrissement général exceptionnellement grave. Nous sommes au cœur d’une crise intellectuelle et morale que l’AF ne cesse depuis longtemps d’annoncer et de dénoncer. Les donneurs d’ordre d’aujourd’hui, qui ne voient dans la France qu’un moyen, un tremplin pour leur réussite personnelle, sont au service d’intérêts étrangers se situant le plus souvent outre Atlantique.
C’est pour en finir avec cette trahison officielle et légale que l’Action française, laquelle est aussi une famille, existe depuis plus d’un siècle pour défendre le pays réel. La bonne nouvelle en ce temps de Noël que la France fête depuis plus de mille ans, est que la crèche du sauveur est devenue un symbole de résistance au laïcisme le plus sectaire et le plus imbécile qui accentue la fracture morale, mais stimule aussi la recouvrance de notre identité spirituelle et culturelle. Encore de quoi précipiter inéluctablement l’affaissement de la république dans sa dégénérescence programmée depuis la révolution. Cet affaissement la rapproche dangereusement de son terme et de sa mort clinique notamment depuis qu’elle a abandonné la Nation, qui était son socle, au profit d’une Europe fantasmée. Plus elle se fissurera et plus notre amour de la France réelle, celle de Saint Louis, de Jeanne d’Arc du grand siècle de Louis XIV et de tous nos rois, même les plus médiocres, se raffermira, notre espérance en la justice sociale par l’indépendance nationale dépassera les limites de nos cercles et se verra partagée par le plus grand nombre.
Si la chute de la république signifie le retour du roi, et il n’y a pas de raison qu’il en soit autrement, alors nous avons raison d’espérer en un renouveau de la France et par conséquent, raison de nous battre. Car le combat, chers amis, va s’intensifier contre les ennemis de notre patrie. Ceux qui veulent la fin de la France ne nous feront pas de cadeaux et nous fourbissons nos armes. Ce sera bien sûr un combat de l’intelligence contre les imbéciles « déconstructeurs » et nous rendrons coups pour coups dans la rue, à l’école, dans les universités, dans les usines et les entreprises, dans la fonction publique… partout où notre vigilance décèlera la trahison. Pour la nouvelle année qui vient, je la souhaite joyeuse à tous, car elle sera pour l’AF, âpre et virile. En voilà une bonne raison de se réjouir !
Vive la France, vive le roi, vive le Prince Jean, comte de Paris.
Olivier Perceval