Cet article est paru dans Causeur pile le 31 décembre, peut-être pour donner à l’événement tout l’éclat qui lui revient. Il n’a vraiment pas de quoi surprendre celui (ou celle) qui, de temps à autre, écoute parler le président de la République. Version bras de chemise, relâchée, détendue, presque vulgaire ou bien à l’étranger où tout est permis. Ce n’est pas que le Chef de l’État ne sache pas manier un français plus pur, dit soutenu, classique, voire académique. Mais cela dépend des circonstances et peut-être surtout de son caprice. Allons ! Le prix de la carpette anglaise crée par Philippe de Saint-Robert qui, lui, sait écrire et parler la vraie belle langue, conserve son poids d’humour et son utilité. JSF
À côté de prix prestigieux, comme le prix Nobel, décerné à des personnalités, des esprits, des plumes talentueux, il en est d’autres moins médiatisés qui méritent pourtant d’être connus du grand public avec le nom des heureux lauréats.
Ainsi du Grand Prix de la Carpette anglaise, grand prix d’indignité civique, décerné, chaque année, par un jury chic et choc, à un membre de l’élite française « pour son acharnement à promouvoir la domination de l’anglais en France et dans les institutions européennes au détriment de la langue française » et dont l’heureux lauréat de cette année n’est autre qu’Emmanuel Macron.
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